AFULudine ?
Le projet AFULudine est issu de recherches bisontines de deux laboratoires : l’institut FEMTO ST (UMR CNRS) et l’institut UTINAM (Université de Bourgogne Franche-Comté).
Nous sommes trois enseignants chercheurs à avoir créé un produit extrêmement innovant. Aujourd’hui lorsque nous parlons de lubrification, nous pensons toujours aux produits huileux, un lubrifiant est forcément huileux. Or nous avons découvert et démontré qu’un lubrifiant peut être sec, par conséquent qu’il n’y a plus besoin de dégraissage. C’est une innovation particulièrement importante, qui bouscule les mentalités, puisqu’il faut concevoir qu’aujourd’hui nous pouvons emboutir, découper, sans huile.
Nous sommes présents au sein de notre région à la fois dan l’automobile, l’horlogerie, mais aussi l’agroalimentaire, la pharmacie et la connectique.
L’accompagnement ?
Construire une industrie chimique est compliqué. Nous avons bénéficié de nombreux accompagnements en région Bourgogne Franche-Comté, dans un premier temps en maturation, puis en création, grâce à l’Agence Économique Régionale de Bourgogne Franche-Comté (AER BFC) qui nous a assisté dans la recherche d’un site industriel. Nous avons aussi bénéficié, par le biais du concours I-Lab, d’une subvention très importante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Est venue compléter ces dispositifs, l’arrivée d’un investisseur : le groupe Siparex, qui par PME invest, a apporté les capitaux en fonds propres.
Les perspectives ?
Créés depuis un an, nous sommes déjà sept. Dans un avenir très proche nous pensons pouvoir compter quinze personnes. Dans cinq ans, l’objectif final serait naturellement d’atteindre les cinquante à cent personnes.