Le CTM met les biothérapies au service de la lutte contre le cancer
Depuis Dijon, le Centre de recherche translationnelle en médecine moléculaire – CTM travaille sur le développement de médicaments anticancéreux en biothérapie. Cette unité mixte de recherche installée dans les locaux de l’UFR des Sciences de santé de l’Université Bourgogne Europe compte pas moins de dix équipes de recherche spécialisées dans la cancérologie, le métabolisme ou encore la génétique.
« Nous travaillons, ici, sur la partie fondamentale, et, en général, nous développons des molécules qui vont venir inhiber certaines activités, mais aussi des protéines et des anticorps qui auront des visées thérapeutiques », explique Olivier Micheau, directeur de recherche INSERM, à la tête de l’équipe DesCarTes.
Le CTM souhaite réduire les coûts de développement pré-clinique
« Nous développons actuellement des approches d’immunothérapie basées sur des récepteurs de la famille du TNF, détaille-t-il. Après avoir développé des anticorps, nous cherchons maintenant à humaniser la cible chez la souris, sur des modèles de cellules cancéreuses, mais aussi des souris transgéniques, afin de réduire les coûts de développement pré-clinique. » Financé dans le cadre de l’appel à projets “laboratoires communs” de l’Agence nationale de la recherche aux côtés avec la société Covalab, le CTM travaille aussi en étroite collaboration avec la start-up fraîchement implantée sur Dijon, AbTx. Une démarche saluée par la Région et l’Agence Économique Régionale de Bourgogne-Franche-Comté qui accompagnent la filière Biothérapies-Bioproduction dans le cadre d’une feuille de route 2024-2028 dont l’un des axes ambitionne de développer la notoriété de cette filière d’avenir.